Les conseils du thérapeute qui m'ont aidé à surmonter la rupture d'un ami après le divorce

Des Relations
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Maman effrayante et Maskot/Getty

Ce n'était pas une surprise quand j'ai perdu des amis après mon divorce. Je savais que cela allait arriver parce que pratiquement tous les articles que j'avais lus sur le divorce disaient que cela arriverait. Cependant, il a été une surprise quand j'ai perdu l'un de mes plus vieux amis.

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Nous nous connaissions depuis le lycée, et au fil des ans, elle et son mari sont également devenus amis avec mon ex-mari. Ils habitent une ville à côté de chez nous, alors nous nous réunissions semi-régulièrement pour des barbecues et autres.

Quand mon ex et moi étions en train de divorcer, l'une des choses que je me suis promis était de ne jamais parler de lui en mal à personne. C'était en partie pour maintenir mon intégrité dans mon esprit, mais c'était aussi pour que je ne puise pas dans la négativité dans ma vie. Le divorce est déjà difficile - je ne voulais pas en rajouter en entamant une bataille dit-il, dit-elle. Mes enfants ont pris en compte cela aussi. Beaucoup de mes amis dont les parents ont divorcé quand ils étaient plus jeunes m'ont dit à quel point cela leur faisait mal lorsque leurs parents parlaient négativement l'un de l'autre. J'espérais que mon ex ferait de même, surtout avec des amis communs.

Ce n'est pas ce qui s'est passé. Cet ami commun a entendu des choses négatives sur moi de mon ex et seulement des choses positives ou neutres sur mon ex de ma part. Je n'ai pas menti, je ne l'ai tout simplement pas insulté. Je me suis même fait un devoir de dire parfois, je préfère ne pas dire, ou d'être vague, comme, ça n'a pas été facile, mais nous allons nous en sortir. Elle était mon amie depuis plus longtemps, mais c'était toujours mal d'essayer de la convaincre de prendre mon parti. J'espérais naïvement que ces vieilles amitiés resteraient intactes pour tout le monde. Malheureusement, cela ne devait pas être le cas. Pour cet ami, mon refus de dire mon côté s'est traduit par le fait que j'étais le méchant.

Je ne l'ai jamais confrontée à ce sujet, car honnêtement, la douleur était trop forte. Je me sentais trahi d'une manière qui me rendait physiquement malade. Pourquoi devrais-je me défendre contre quelqu'un qui me connaissait depuis si longtemps ? Pourquoi devrais-je la convaincre que j'étais une bonne personne, un bon ami ? Ne me connaissait-elle pas du tout ? Pourquoi n'étais-je plus suffisant ? Pourquoi nos décennies assez d'amitié ?

Mais j'en ai parlé à mon thérapeute. J'ai fondu en larmes lors d'un rendez-vous de thérapie, tellement frustré par l'injustice de tout cela. Mais mon thérapeute a dit quelque chose qui m'a marqué et qui a totalement changé la façon dont je considérais la perte de cette amitié. Elle a dit : Ne laissez pas les limites de quelqu'un d'autre définir votre valeur.

Mon thérapeute m'a rappelé de prendre du recul et de regarder ce qui se passait réellement ici. J'avais tenu ma promesse de ne rien dire de mal à propos de mon ex. Il est clair que mon ex me disait du mal de moi. Mon ami a vu ces deux choses se produire, un ex-conjoint parlant mal de l'autre et un autre ex-conjoint ne disant que des choses positives ou neutres. Et elle a choisi d'approfondir son amitié avec celui qui répandait la toxicité. Elle a choisi d'abandonner l'amitié avec celui qui refusait de bavarder.

Ne laissez pas les limites de quelqu'un d'autre définir votre valeur.

La limitation de mon ex-amie est qu'elle n'avait pas la capacité de voir une amitié qui avait duré des décennies, de regarder en arrière et de voir toutes les fois où j'avais été un bon ami pour elle, et elle ne pouvait apparemment pas se souvenir de toutes les fois où mon ex -le mari avait montré à quel point il était une personne négative même quand nous étions encore ensemble.

Plus que cela, en repensant à cette amitié, je dois admettre que mon ex-mari et mon ex-amie ont peut-être plus en commun l'un avec l'autre que moi avec l'un ou l'autre. Ils aiment bavarder sur les autres et ils ont tous tendance à supposer que ce sont eux qui ont raison et que tout le monde doit avoir tort.

Donc, je suppose qu'il est logique que cela se termine de cette façon. Ça fait quand même mal. Mais la douleur que j'ai ressentie est venue du coup porté à mon ego et de la surprise de ce qui avait été une si longue amitié qui s'est terminée de manière si inattendue. Cette personne que je pensais être une amie a une limite : elle gravite vers la toxicité et est incapable de voir, même avec toutes les preuves qui le prouvent, que je suis une bonne personne et une bonne amie, malgré les ordures que mon ex-mari pourrait dire sur moi.

Et sa limitation ne définit pas ma valeur. Tant de fois je me suis demandé pourquoi je n'étais pas assez, pourquoi elle ne pouvait pas voir que j'étais un bon ami. Je considérais notre amitié brisée comme un échec de ma part.

Je me suis souvent demandé si je devais simplement lui dire toutes les choses haineuses que mon ex-mari avait faites pour qu'elle sache. Peut-être qu'alors nous pourrions redevenir amis. Mais un autre bon conseil de ma thérapeute est qu'il faut rencontrer les gens là où ils sont. Et parfois, là où ils se trouvent, c'est tout simplement trop loin, et plus encore, ils s'éloignent constamment de vous. Et il faut l'accepter.

Je suis toujours un bon ami. j'ai encore avoir beaucoup de bons amis, en fait plusieurs amitiés se sont approfondies depuis mon divorce. Et les conseils de mon thérapeute m'ont aidé à accepter la perte de celle qui n'a peut-être jamais été l'amie que je pensais qu'elle était en premier lieu.

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